Le retour de la pastille verte
Une nouvelle pastille distinguant les véhicules les plus propres est mise en place le 1er juillet 2016. Comment marche le nouveau certificat qualité de l’air ?
Un nouveau dispositif
La vignette automobile et la pastille verte engendrent un nouveau rejeton. Le 1er juillet 2016, le gouvernement met en place avec six mois de retard un nouveau dispositif dit « certificat qualité de l’air ». Ce macaron coloré, à coller sur le pare-brise, est destiné à distinguer les véhicules les plus propres et les plus récents (hybrides, électriques, mais aussi essence, voire diesel récents) des voitures et motos anciennes, jugées plus polluantes. Cette éco-pastille n’est pas obligatoire, mais son acquisition pourrait rapidement s’avérer nécessaire dans certaines villes. On peut l’obtenir sur internet pour 4,50 euros, sur le site www.certificat-air.gouv.fr. Les macarons sont ensuite envoyés par la poste
Elle n'est pas obligatoire
L’acquisition de la nouvelle pastille n’est pas obligatoire. L’objectif du certificat de qualité de l’air est simple : permettre aux autorités de reconnaître les véhicules jugés propres et non (pour l’instant) de taxer les automobilistes, comme à l’époque de la vignette automobile. Le certificat concerne les voitures, mais aussi d’autres véhicules comme les deux-roues, les scooters et quads ou encore les autobus et cars.
« Elles ne sont pas obligatoires mais comme dans les ‘zones de circulation restreinte’ (ZCR) seuls seront autorisés un certain nombre de certificats de qualité de l’air, tout le monde a intérêt à les obtenir », a expliqué Ségolène Royal le mardi 21 juin, lors d’une visite dans les locaux d’Airparif, l’organisme chargé de la surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France.
Pour l’heure, seule la mairie de Paris a décidé de créer une ZCR, afin d’exclure les voitures les plus anciennes en journée. Mais d’autres villes comme Strasbourg et Grenoble pourraient bientôt l’adopter. Sur le reste du réseau routier, la vignette est facultative.
